Pamela Giampietro

Pamela Giampietro a grandi là où d’autres vont en vacances : le vignoble du Lavaux, numéro 1243 du Patrimoine mondial de l’Unesco. Pendant son temps libre, elle fait des activités que les autres font en vacances : elle se promène dans les vignobles et déguste de temps en temps un verre de vin.

Pour cette histoire, imaginons une image d’Épinal en double page. Nous y voyons : un grand lac, les montagnes, des vignes, quelques moutons ébouriffés, un vigneron et Pamela Giampietro, assise dans une cave à vin traditionnelle, le nez plongé dans un verre de vin.

« Quand je pense au vin, je pense au verre de Primitivo à table avec ma famille, à mes origines italiennes, à la région de Lavaux où j’ai grandi ».

Pamela Giampietro è cresciuta a Chexbres, proprio nel mezzo di questo cliché, circondata da vigneti e sempre con la vista sul lago di Ginevra e oltre. Guadagnò i suoi primi soldi nelle vigne, e durante le vacanze scolastiche aiutava i viticoltori del vicinato. "Con il vino", dice, "associo il bicchiere di Primitivo al tavolo di famiglia a casa, le mie radici italiane, il Lavaux, dove sono cresciuta".

« Quand je pense au vin, je pense au verre de Primitivo à table avec ma famille, à mes origines italiennes, à la région de Lavaux où j’ai grandi ».

Retour dans la magnifique cave de Martial Neyroud, vigneron sur les hauteurs de Montreux. Lorsque Pamela Giampietro sent un verre de vin, elle devine une histoire. Le vin lui raconte le « travail incroyable » du vigneron qui l’a élaboré. Le terroir où poussent les vignes. Les saisons. Et le temps qui chaque année donne sa propre nuance au vin. Mme Giampietro adore ces histoires. Elle les découvre dans un verre de vin, mais aussi dehors, dans les vignobles.

Elle parle de la course à pied et des balades dans les vignes du Lavaux, la vue sur le lac Léman qui la surprend toujours et la façon dont l’endroit lui permet de s’évader dans un monde complètement différent. Elle aime voir la nature changer, les vignes bourgeonner, les fruits prendre peu à peu des couleurs et, plus tard, le feuillage éclater en couleurs vives. Ou encore l’odeur du sol après une averse en été.

Et bien sûr, elle aime les moutons qui paissent un peu plus bas entre les vignes. Ceux-ci lui rappellent son enfance, car il y avait également des moutons dans le pré à côté de chez elle. « Qu’est-ce qu’ils font dans les vignes ? », demande-t-elle à M. Neyroud, le vigneron. C’est une race de mouton rare, explique-t-il. Ils nettoient l’herbe qu’ils ont laissée entre les vignes en automne. Une fois lancé, on n’arrête plus le vigneron. Chez la famille Neyroud, nous raconte-t-il, on est vignerons depuis quatre générations. Il cultive 14 variétés différentes sur ses neuf hectares et demi. Mme Giampietro l’écoute avec attention.

«Was machen die in den Reben?»

Est-ce qu’elle reconnaît des histoires devinées lors de la dégustation ? Son palais retrouve le bois des vignes, des fruits rouges et une pointe de cuir. Le vigneron aimerait savoir ce qu’elle pense de ses vins. Ce n’est pas une critique qu’il obtiendra de Pamela Giampietro, mais bien une description très détaillée. « Je m’intéresse au vin », dit Pamela Giampietro, « et j’aime expliquer ce que je sens et ce que je goûte ». Il semble qu’elle le fasse de manière très précise, en tout cas, car même M. Neyroud n’a rien à ajouter.

Pour Pamela Giampietro, l’aspect social du vin est essentiel : le verre entre amis après une promenade, un dîner en famille, l’apéro avec les collègues, très important en Suisse romande. « Autour d’un délicieux verre de vin, tous les sujets peuvent être abordés ». Santé !

À propos : de temps en temps, Walder Wyss sert les vins riches en histoires de Martial Neyroud à ses clients.